Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Visiter la Guadeloupe avec Guadeloupe Paradise.com

Visiter la Guadeloupe avec Guadeloupe Paradise.com

Visiter la Guadeloupe, guide touristique des Antilles. Découvrez les plus beaux lieux touristiques de la Guadeloupe.


Histoire

 

Voici L' Histoire de Karukéra l'ile aux belles eaux. 


Selon les données archéologiques, les premiers signes d'occupation de la Guadeloupe datent d'environ 300 avant J.-C. Les premiers habitant fut appeler les Arawaks  ils y développèrent essentiellement l'agriculture. 

 Christophe Colomb (né entre le 25 août et le 31 octobre 1451 est la première personne de l'histoire moderne à traverser l'océan Atlantique lors  de son deuxième voyage, Christophe Colomb aperçoit une première terre : La Désirade, qu'il baptise ainsi "Desirada", tant la vue d'une terre fut désirée par l'équipage.

 Le dimanche 3 novembre 1493, une autre île est en vue,

que Colomb nomme :"Maria Galanda" (Marie-Galante), du nom du navire amiral.

Après un passage d'une nuit à la Dominique, ils reprennent la mer vers une île plus grande

dont ils avaient aperçu au loin les montagnes. Colomb décide alors de jeter l'ancre devant cette île afin d'accorder quelques jours de repos à ses hommes.

Le 4 novembre 1493, il débarque sur l'île baptisée par les Caraïbes "Karukera" Il baptisera cette île "Guadalupe" du nom du monastère royal de Santa Maria de Guadalupe en Espagne.

 

Les espagnols se préoccupent peu de l'île au long du xvie siècle. En effet, cette île est relativement inhospitalière, et ne possède aucune mine d'or. Elle servira alors daiguade': point de ravitaillement en eau douce et en bois, pour les navires en route vers l'Eldorado.

Au début, les Caraïbes tolèrent ces « marins de passage », et parfois même fraternisent avec eux, mais petit à petit les hostilités grandissent entre les indigènes et les Espagnols.

En 1515, Juan Ponce de León, conquérant de Porto Rico et Antonio Serrano décident de pacifier la Guadeloupe et d'y installer définitivement des colons ibériques sur l'île, avec trois navires et trois cents hommes de guerre. Cachés en embuscade, les Caraïbes fondent sur ceux qui débarquent, les tuent et les font des prisonniers.

Les Caraïbes, aguerris au combat, résistent à la présence grandissante des européens, jusqu'à ce qu'une cédule royale datant d'octobre 1503, autorise aux espagnols la capture d'Indiens habitant les îles sans or. Plusieurs expéditions et raids au cours du xvie siècle ont lieu dans le but de capturer des Caraïbes et de les faire travailler, de pacifier puis de coloniser ces îles.

Lassés, les Espagnols, qui préfèrent les terres plus riches de l'Amérique centrale, abandonnent progressivement les Petites Antilles aux expéditeurs et flibustiersanglais, français et hollandais. Ceux-ci font escale régulièrement à partir de 1550 pour faire du commerce avec les Amérindiens.


Les français arrivés en 1635, exterminent très vite les amérindiens

Les Français, menés par Jean du Plessis d'Ossonville et Charles Liènard de l'Olive débarquent le 28 juin 1635 à la Pointe Allègre à Nogent, (dans l'actuelle ville deSainte-Rose (Guadeloupe), accompagné de 4 dominicains et de 150 hommes (dont de nombreux bretons ou normands) engagés par contrat, pour trois ans, dans le but de faire fortune.

Du Plessis et De L'Olive sont mandatés par la Compagnie des îles d'Amérique pour évangéliser les indigènes. Les premiers mois sont difficiles (maladies, manque de nourriture): nombre des colons périssent. Les survivants s'installent au sud, près de l'actuel Vieux-Fort. Ils reçoivent l'aide des Caraïbes. Contre l'avis de Du Plessis, Charles Liènard de l'Olive leur déclare la guerre pour prendre vivres et femmes. Les français vont alors pratiquement exterminer les amérindiens.

1640: signature d'un traité de paix avec les Caraïbes. Les français vont ensuite importer des esclaves par centaines à partir de 1641 et 16453.

1643: la ville de Basse-Terre est fondée dans le sud de la Guadeloupe.

1649 : première révolution anglaise, le roi Charles 1er décapité, les monarchistes anglais fuient à la Barbade, poursuivis par les troupes du parlement de Cromwell. L'économie sucrière doit se développer ailleurs qu'à la Barbade. Charles Houël acquiert la Guadeloupe, la Désirade, Marie-Galante et les Saintes, après avoir laissé la Compagnie des îles d'Amérique, leur propriétaire, tomber en faillite.

 

 

1656: la Guadeloupe compte 3.000 esclaves noirs, deux fois plus qu'en Martinique1664 : la Compagnie française des Indes Occidentales prend possession de la Guadeloupe en expropriant Houël et sa famille.

1671 : la Guadeloupe a 4.267 esclaves noirs. Il n’y en a que 2.400 en Martinique où les chefs de la guerre contre les caraïbes, dont Pierre Dubuc de Rivery, reçoivent des terres nouvelles. 

1666 : les Anglais attaquent les Saintes et se dirigent vers la Guadeloupe. Mais un cyclone détruit complètement la flotte anglaise le 22 août.

1680: la Martinique compte déjà 4900 esclaves et rattrape ainsi la Guadeloupe en nombre d'esclaves. Elle en compte 15.000 dès 1700, trois ans après l'arrivée deJean-Jacques Mithon de Senneville

1674 : La Compagnie des indes occidentales fait faillite. La Guadeloupe devient propriété de Louis XIV. Les planteurs de tabac de Martinique et de Saint-Dominguesont chassés par la création de la ferme du tabac.

1690: le prix du sucre, miné par la concurrence, affiche une baisse de 65% par rapport à son niveau de 1655

 

Mise en place de la traite négrière et de l'esclavage

Le Père Labat décrit dans ses ouvrages la société esclavagiste. Les pratiques religieuses européennes, couplées à de longues pratiques militaires, étaient jugées plus ritualisées et ordonnancées que celle des amérindiens. Des engagés de 36 mois sont utilisés pour la fortification de l'île. Une fois affranchis, ils obtiennent des lopins de terre. Les plus riches planteurs de café, de canne à sucre et de coton recherchent alors une nouvelle main d'œuvre meilleur marché, en s'inspirant du succès des planteurs de sucre de la Barbade.Le Père Labat décrit dans ses ouvrages la société esclavagiste. Les pratiques religieuses européennes, couplées à de longues pratiques militaires, étaient jugées plus ritualisées et ordonnancées que celle des amérindiens. Des engagés de 36 mois sont utilisés pour la fortification de l'île. Une fois affranchis, ils obtiennent des lopins de terre. Les plus riches planteurs de café, de canne à sucre et de coton recherchent alors une nouvelle main d'œuvre meilleur marché, en s'inspirant du succès des planteurs de sucre de la Barbade.

Dès 1641, les colons signent avec les indiens caraïbes un traité pour les expédier sur l'île de la Dominique, ouvrant la voie aux défrichements. En 1656, lorsque des hollandais arrivent du Brésil et s'installent dans la baie des flammands, les esclaves étaient déjà 3000 en Guadeloupe, mais minoritaires face aux 12000 blancs5.

L'investissement rapide et massif des Français et des Anglais dans le commerce triangulaire fait flamber le prix des esclaves sur les côtes d'Afrique, alimentant de nouvelles filières et la construction d'une multitude de forts, mais abaisse le coût de leur transport, au profit des planteurs de sucre. Ceux-ci rachètent alors des terres en Guadeloupe et en Martinique. Le nombre de petits planteurs blancs diminue d'autant plus rapidement que la création de la ferme du tabac en 1674 parLouis XIV entraîne la ruine rapide du tabac français. Moins taxé, moins cher, le tabac produit en Virginie par les grands planteurs jacobite installés par Jacques II profite de la contrebande et prend son essor.

En 1671, l'île est encore habitée par de nombreux petits colons blancs qui cultivent du tabac, sur des plantations nécessitant peu de capitaux, dans le cadre de laCompagnie des Indes occidentales. Mais son monopole est aboli en 1671: la traite négrière est ouverte à tous les ports français, dans le but que cette concurrence la rende plus efficace.

Dès 1674, la Compagnie des Indes occidentales est en faillite, puis dissoute. La Guadeloupe et la Martinique passent sous l'autorité directe du roi de France Louis XIV, qui pousse la culture de la canne à sucre, plus gourmande en capitaux mais beaucoup plus rentable, en donnant des terres à des officiers supérieurs pour les encourager à y importer toujours plus d'esclaves. Le sucre est une culture violente, qui nécessite de grandes propriétés et consomme des esclaves jeunes, rapidement épuisés au travail de coupe et de transport des cannes, qu'il faut régulièrement remplacer par de nouvelles recrues.

La population d'esclaves avait reculé en Guadeloupe entre 1664 et 1671 (passant de 6323 à 4627 personnes), faute de livraisons suffisantes par une Compagnie des Indes occidentales jugée trop dispersée, car elle s'investit aussi au Canada. Mais après sa dissolution en 1674, le nombre d'esclaves en Guadeloupe remonte rapidement pour atteindre 6076 personnes dès 1700. L'essor de l'esclavage, au même moment, est encore plus rapide à la Martinique, où la population noire double entre 1673 et 1680. La traite négrière réserve à la Martinique les esclaves les plus résistants, car Louis XIV y a installé plus de nobles de rang élevé et d'anciens officiers, comme le chevallier Charles François d'Angennes6.

Cette différence entre les deux îles explique aussi qu'un siècle plus tard, en 1794, Victor Hugues ait pu se rendre maître de la Guadeloupe pour le compte de laRévolution française alors que la Martinique est restée sous la domination des grands planteurs de sucre alliés aux anglais dans le cadre du Traité de Whitehall.

Le choix des noirs comme esclaves est lié à des critères géographiques, comme le climat, mais surtout théologiques, avec l’accord de la papauté. Pour perdurer, l'ère de prospérité des colons nécessitait l'institutionnalisation de l'esclavage (codification). La très rentable culture du sucre, que se disputent anglais et français, rapportait beaucoup d'impôts aux Métropoles, générant des travaux de fortification, menés d'une main de maître par Louis XIVVauban et relayées par les anglais.
Une société opulente, très hiérarchisée, s'organise, tirant ses principes de fonctionnement des ordres à la fois militaires et religieux.
Les esclaves noirs, d'origines diverses, subirent eux des problèmes de langues et de coutumes ancestrales qui aboutirent à la création de la langue créole et de la culture du même nom.

Chronologie de l'esclavage clic ici

 

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents